
A chaque fois le même émerveillement à l’arrivée des premiers rayons du printemps : après des semaines d’hibernation, la nature s’éveille et tous nos sens semblent en émoi. Le cycle des saisons, en écho au cycle de la vie, se rappelle à moi et ravive une curiosité fébrile devant ce monde en devenir.
Deuils et projets, peurs et audace, autant de thèmes qui s’invitent en coaching. Et c’est à chaque fois, avec le même émerveillement, que je découvre l’univers de mes coachés : des terres usées à force d’avoir été foulées aux territoires encore inexplorés qui ne demandent qu’à être visités. Chaque accompagnement me ramène à ma part d’universalité, ce besoin d’être rassuré sur un chemin pour partie balisé, s’entremêlant à la quête de sens, cette direction que chacun a la liberté de donner à sa vie. Alors, à la nostalgie de quitter un état connu, qui pour un temps nous a convenu, s’en suit cette période d’entre-deux, où rien ne se passe en apparence alors qu’à l’intérieur, ça grince, résiste, s’impatiente ou parfois se fige…, avant que la transformation enfin ne soit visible. J’aime être auprès du coaché, à cet endroit précis où l’on tâtonne, où l’on s’ajuste fébrilement avant que le rideau ne tombe et qu’enfin il ose, avec justesse, puissance et humilité, exprimer son talent et le mettre au service d’un projet.
J’aime ce métier comme j’aime le printemps avec tout ce qu’il porte de promesses et de beauté en lui !